Cote montenegrine et Bojana Island
Budva et Sveti Stefan – 27.04.2018
Après nos adieux et nos remerciements à Devla, nous embarquons avec Antares à bord du ferry pour la petite traversée des bouches de Kotor, de Kamenari à Lepetani, et prenons ensuite la direction de Budva.
Budva, à l’instar de Dubrovnik et de Kotor possède sa Stari Grad (vieille ville) mais la signalétique laisse à désirer et nous passons littéralement à côté de la cité fortifiée. Ayant déjà deux visites de villes similaires à notre actif, nous décidons donc de continuer notre route vers le Sud.
Un peu plus loin sur la côte se trouve Sveti Stefan, une île privatisée et propriété d’un complexe hôtelier. Elle fait partie des soi-disant incontournables du Monténégro. Mike et moi sommes un peu sceptiques alors qu’on découvre un nombre incalculable de maisons en pierre au toit de tuiles, construites au XVe siècle, amassées sur un bout de terre bien trop petit pour toutes les contenir. Dans notre guide on peut lire « L’émerveillement est à son comble lorsque l’on découvre la pittoresque Sveti Stefan… » Jugez par vous-mêmes…
Antares à bord du ferry
Traversée en ferry de Kamenari à Lepetani
Budva et sa ville fortifiée (à gauche)
Île Sveti Stefan et ses maisons de pierre au toit de tuiles
Île Sveti Stefan et ville de Budva en arrière-plan
Ulcinj – 27-29.04.2018
Nous poursuivons notre route vers la frontière albanaise et espérons pourvoir piquer notre première tête dans les eaux des plages d’Ulcinj.
Nous rejoignons directement la Velika Plaža (grande plage) et décidons de nous rendre à l’île d’Ada Bojana. La plage s’étend à perte de vue et nous avons le plaisir de constater pour la première fois depuis notre départ qu’il s’agit de plages de sable et non de galets. De plus, l’eau est claire et à une température agréable et les touristes se comptent sur les doigts des deux mains !
Fort excité de notre découverte, Mike décide de parquer Antares sur la plage. Mais au coucher du soleil et après s’être confortablement installés, on se voit débouter de notre emplacement par un gardien qui nous somme, gentiment mais fermement, de dégager et de nous rendre à l’autocamp prévu à cet effet, situé à 300 mètres de là… loin de la plage.
L’autocamp est une version très sommaire du camping où un terrain, régulièrement doté de cabines sanitaires (douches et wc), est mis à disposition des véhicules-campers en tout genre. Disons qu’il ne faut pas être trop gourmand… En ce qui concerne Ada Bojana, le pré n’est pas fauché, il y a des bouses de vache un peu partout (les vaches se promènent en liberté), il n’y a pas d’eau chaude dans les douches et elle sent fortement le souffre. Par contre, on nous indique que le site ouvre ses portes le lendemain et que de ce fait, nous pouvons occuper les lieux gratuitement. Nous décidons donc de rester deux nuits pour le prix d’une, avec comme cadeau de bienvenue, et ce pour mon plus grand plaisir, des moustiques par milliers, que dis-je, par millions !
