Epidaure, Corinthe, Athenes
Epidaure – 16.06.2018
Nous devons libérer la villa et rejoindre Athènes avant 18h ou le parking sécurisé que nous avons réservé au Pirée fermera ses portes et nous ne pourrons plus y accéder du week-end en raison du marché. Il nous faut donc faire l'impasse sur certains sites archéologiques. Nous optons pour Epidaure, au détriment de Mycènes (il faudra revenir en Grèce... ^^). On y photographie le théâtre le mieux conservé de la Grèce antique avec une excellente acoustique. Le temps nous est compté... Nous usons de notre charme au guichet pour tenter de bénéficier d'un rabais, en vain... 12€/pers pour quelques photos prises à l'arrache dans une visite qui ne dure qu'une vingtaine de minutes. Life is life...
Canal de Corinthe – 16.06.2018
L'orage nous surprend alors que nous faisons route vers Corinthe. À notre plus grande joie, nous passons entre les gouttes, le temps pour nous de découvrir le Canal de Corinthe. Il est aussi impressionnant que les descriptions faites à son égard. Il nous reste deux heures de route jusqu'au Pirée. Nous devons à regret également faire l'impasse sur l'Acrocorinthe. Là aussi, il faudra revenir
Le Pirée – 16-22.06.2018
Nous rejoignons le Pirée où Marie nous attend au portail de son parking sécurisé le Parkopolis. Il est à 5mn à pied de la station de métro de Piraeus depuis laquelle nous nous rendrons à Athènes. Le prix de la nuitée est raisonnable et Marie, qui parle couramment français, est une encyclopédie ambulante : elle connaît tout sur tout et prodigue les meilleurs conseils pour la visite de la ville (éléments à voir, horaires à ne pas rater, où se procurer les combo-tickets, les meilleurs restaurants, etc.).
Forts de cette nouvelle amitié, et après quelques nuitées seulement, nous aurons même le plaisir de fêter avec elle son anniversaire au restaurant « Stoa Rakadiko » que nous recommandons à tous. Merci à elle, pour la belle personne que nous avons rencontrée, pour sa disponibilité et pour son aimable accueil.
Notre Mike-gyver en profite aussi pour réparer le trou dans la cellule d'Antares. Rien ne lui résiste !
Athènes – 17-21.06.2018
Il y a tant à voir à Athènes ! Nous suivons les conseils de Marie et optons pour un abonnement de métro de 5 jours à 9€/pers ainsi que d’un ticket à 30€/pers donnant accès à la plupart des sites archéologiques de la ville, musées exceptés.
Le métro nous amène directement au cœur de la ville, à Plaka Athènes, le quartier ancien de la cité. Le décor est planté : devant nous se dressent les ruines de la Bibliothèque d’Hadrien, à côté d’elle, celles de l’Agora romaine, et derrière elles, s’élève l’Acropole. Mike s’amuse à repérer les époques en étudiant les systèmes constructifs. On comprend que chaque civilisation a érigé sur les ruines ou à l’intérieur des murs existants de la civilisation précédente rendant ainsi le démêlement archéologique impossible. Entre Grecs et Romains, entre Dieux de l’Olympe et églises chrétiennes, un nombre incalculable de pierres et de pièces de marbre jonchent les sols dans l’attente… d’une restauration ? Mais quelle époque faut-il conserver ou condamner ? Mon âme d’architecte se languit de découvrir les trésors que la ville a à offrir, embellis par les récits captivants d’un Mike passionné d’histoire !
A 11h, nous nous rendons au parlement grec pour assister à la relève de la garde. Les gardes sont nommés Evzones ce qui signifie « à la belle ceinture » en grec. Leurs uniformes sont inspirés des costumes traditionnels grecs : béret de feutre rouge, chemise blanche, gilet brodé, fustanelle (jupe au 400 plis), collant de laine blanche et tsarouchia (chaussures fabriquées à la main, ornées d'un pompon noir et comportant une semelle armée de soixante clous).
L’après-midi, nous découvrons le marché aux puces et parcourons les ruelles commerçantes de Plaka. Nous terminons notre journée sous une pluie battante au vieil Agora avec la visite de la Stoa d’Attale et du temple d’Héphaïstéion.
Acropole nous voilà ! Deuxième jour dans la cité dédié au haut plateau, son Parthénon, son Érechthéion, son temple d’Athéna Nikè mais aussi ses Propylées, son théâtre de Dionysos et son odéon d’Hérode Atticus. Mike est étonné de voir à quel point le site à évoluer depuis une quinzaine d’années. On restaure gentiment et les édifices sont remarquables même si les travaux sont loin d’être achevés. Le nombre de touristes est lui aussi impressionnant. Avec ses 360’000 visites mensuelles (rapport sept 2017), l’Acropole est un des sites les plus fréquentés au monde. Il faut donc s’armer de patience pour se frayer un chemin jusqu’aux monuments.
Le même schéma se produit au musée de l’Acropole qui comptabilise tous les mois près 165'000 entrées. Pour la parenthèse architecturale (et oui, il en faut bien une quand même ), ce musée, fruit des réflexions de l’architecte suisse Tschumi et grec Photiadis, se développe autour de la thématique du Parthénon qui lui dédie d’ailleurs son dernier étage : le plan reproduit de manière fidèle et moderne les dimensions du Parthénon. La « Salle du Parthénon » a été conçue pour accueillir la frise complète du grand temple et le résultat est plutôt réussi. Elle offre, de plus, un pan vitré orienté sur l’Acropole, une liaison optique directe avec le Parthénon lui-même. Sous le musées, un énorme vide sanitaire, créé par une centaine de piliers, abrite les fouilles archéologiques.
Nous terminons la journée avec un deuxième musée mais non pas des moindres, celui du Musée national archéologique, qui regroupe les principales œuvres d’art de la Grèce antique, dont les antiquités mycéniennes et tirynthiennes.
Pour notre troisième et dernier passage dans la cité, nous optons pour un rafraîchissement mérité dans un des poumons de la ville : le jardin national, un parc public aux couleurs de jardin botanique, très apprécié en ces chaleurs estivales supérieures à 30°C.
Nous profitons pour faire un ultime détour archéologique aux sites de l’Olympiéion et du Stade Panathénaïque.