Kayseri, Sivas et Trabzon
Kayseri – 25.07.2018
Nous devons maintenant nous rendre à Trabzon pour essayer d'obtenir nos visas iraniens, sans quoi nous devrons changer notre route.
Nous marquons un arrêt à Kayseri, chez un concessionnaire M.A.N. pour une petite réparation sur une fuite et pour inverser nos pneus avant-arrière. Le service est impeccable, comme à l'accoutumée.
Comme il est déjà tard, nous nous offrons une soirée récréative en ville avec un cinéma en VO. Pour CHF 4.-/pers. la place, on se régale d'un bon Ant-Man and the Wasp de Marvel, et puis dormons sur un parking au centre-ville.
Sivas – 26.07.2018
Sur le chemin, nous découvrons une nouvelle étendue salée, celle de Tuzla Gölü. Plus petit que son grand frère déjà visité (voir Tuz Gölü et Cappadoce ), et peut-être aussi plus convivial, le lac se laisse facilement contourner sans grande modification de notre itinéraire. Nous décidons donc de nous y rendre. Il est parfois possible d'y apercevoir des flamands roses... mais nous devrons nous contenter des jolis minois des Sousliks d’Europe.
Plus tard dans la journée, nous rencontrons Sehnaz à Sivas. Nous avions fait sa connaissance à Istanbul, ainsi que celle de sa famille. Elle nous reçoit dans son appartement à l'heure du thé et nous avons beaucoup de plaisir à la revoir. À Sivas, le temps s'est un peu arrêté par rapport au reste de la Turquie. On découvre une ville où les traditions sont encore très encrées. Peu de touristes s'y arrêtent, encore moins des Européens. Avec notre Antares, on nous regarde vraiment comme des extraterrestres.
Monastère de Sumela – 27-28.07.2018
Une longue route nous attend encore, nous offrant à nouveau de beaux panoramas variés.
Nous faisons une dernière halte avant Trabzon au monastère de Sumela, mais il est malheureusement fermé pour rénovation. C'est le week-end et les bureaux administratifs n'ouvriront que lundi. Montagne, pluie et fraîcheur nous appellent pour deux nuits dans le calme et le silence des hauteurs.
Trabzon – 29-31.07.218
À Trabzon, nous faisons face à notre deuxième tentative d'obtention de visas iraniens, après celle avortée d'Istanbul (voir Il était deux fois... Istanbul ). Le consulat iranien nous accueil ici sans simagrées. Il est ouvert le matin (9:00-12:00) et l'après-midi (14:30-16:30) en semaine et il suffit de sonner au portail extérieur. Je porte tout de même un voile pour les commodités d'usage et nous avons emporté avec nous et par précaution tous les documents qu'on serait susceptible de nous demander : photos passeport (avec voile pour moi), copie de la première page de notre passeport, carte de notre route en Iran avec projection des sites à visiter, et bien entendu, les fameux codes obtenus sur le site https://e_visa.mfa.ir/en/. Il faut aussi annoncer la durée du séjour et le montant en euros ou dollars qu'on emporte avec soi, car il n'est pas possible de retirer de l'argent en espèce dans le pays.
Nous avons la chance de nous retrouver nez-à-nez avec le Consul lui-même qui nous rassure quant à l'obtention de nos visas. Il nous demande de repasser le lendemain, nous affirmant que les documents seront prêts en un rien de temps. Le jour suivant, pourtant, il nous annonce que les demandes ont été rejetées... sans raison apparente. Il se propose de relancer lui-même une procédure en notre faveur et nous propose de poursuivre notre périple en Géorgie et de repasser une semaine plus tard, en espérant que la nouvelle demande soit validée.
Ne voulant pas attendre en vain, nous allons suivre son conseil mais pas avant de faire vacciner Lahana, faire notre lessive et passer chez le coiffeur. Il faut aussi de nouvelles lunettes de vue pour Mike. Une fois toutes ses tâches réalisées, nous avalons les 200 kilomètres qui nous séparent de la frontière turco-géorgienne.