Ca prend forme !
Voilà plusieurs mois que je ne me suis pas rendue en Italie où Mike travaille d’arrache-pied pour faire avancer les choses. Depuis septembre, je ne vis que de photos et de récits par personne interposée. Il me tarde donc de constater de mes yeux l’avancement des travaux.
Après un petit voyage en train et un vol au-dessus des Alpes, je retrouve mon chéri tout sourire à l’aéroport de Venise.
La lassitude et le désarroi ont fait place au fil des mois à la patience, au lâcher-prise et surtout à l’excitation du voyage à venir. Je suis donc étonnament calme et sereine lorsque j’arrive à l’atelier.
L’entreprise est en plein essort, je découvre des camions et des cellules en construction partout à l’intérieur et à l’extérieur de l’atelier. Le nombre d’ouvriers aussi a augmenté. Mais sans surprise, personne n’est en train de travailler sur notre cellule. Peu importe, ça ne gâchera pas ma bonne humeur.
Dans l’ensemble, les travaux ont bien avancé. L’avant-goût du départ est bien là. Mike et moi sommes satisfaits du volume général. C’est « spacieux », lumineux et le résultat se rapproche bien de nos souhaits de départ même si, disons-le, la précision suisse c’est comme le timing, connaisse pas là bas ! Je fais table rase sur toutes mes convictions et connaissances de directrice de travaux et aborde la chose avec recul. Les détails… comment dire… les détails… ben voilà, on va résumer en disant que les premières griffures ou marques que nous ne manquerons pas de faire à notre mobilier nous feront moins mal au cœur.
Ceci dit, et dans un italien on ne peut plus approximatif, j’essaie de faire comprendre à notre constructeur que fin mars 2017 sera le dernier délai qui lui sera accordé. Après hochement de tête « Capisci ? » et signature gribouillée sur un bout de papier, il promet « cento per cento » que la cellule sera montée et terminée pour la fin du mois. Mmmh… je demande à voir… suspense !