Delphes et l’ Antre corycien
Antre corycien – 23.06.2018
À la veille de visiter Delphes, on apprend l'existence d'une grotte non loin de là. En quête d'altitude et de fraîcheur, on saisit l'opportunité de dormir en montagne. On sourit en voyant les boutiques de ski... De ski ?? Et oui, on skie au Mont Parnasse !
L'antre corycien fait partie de la mythologie et a été baptisé selon la nymphe Corycia. C'était aussi un refuge pour les gens du pays durant les temps de guerre. Des fouilles ont même mis en évidence des figurines datant du Néolithique. On y accède par une route forestière. On vous avoue que l'endroit est peu fréquenté et le chemin peu entretenu. Il nous a donc fallu scier quelques branches. On arrive dans un cul de sac avec une vue imprenable sur les hauts plateaux du Mont Parnasse et jusqu'à la mer.
Pas besoin d'être spéléologue pour pénétrer dans la grotte. Longue de 60m, large de 26m et haute de 12m, c'est une énorme caverne avec deux chambres.
Delphes – 23.06.2018
On poursuit ensuite notre route vers Delphes. Le cadre est magnifique, au milieu des montagnes. Le site se différencie des acropoles. Il s'agit des ruines d'un sanctuaire panhellénique où les Grecs prenaient part à des célébrations religieuses communes. Delphes était, à son apogée, du 6e au 4e siècle av. JC, le centre du monde grec. Le musée recèle d'ailleurs de statues en tout genre. Le site devait être d'exception !
Nous commençons notre visite avec le temple d'Athéna Pronaia et poursuivons vers le trésor des Athéniens, le temple d'Apollon, le théâtre et le stade antique restauré par Hérode Atticus.
Vólos, Mt-Olympe et route vers la Turquie – 23-26.06.2018
Sur les recommandations de Marie, nous nous dirigeons ensuite vers Vólos, dans l'intention de visiter les villages du Mont Pélion.
Malheureusement, au petit matin, nous nous réveillons sous la bruine et dans un épais brouillard. Les prévisions météo ne sont pas bonnes pour les jours à venir.
Nous devons renoncer à cette journée ainsi qu'à l'ascension du Mont Olympe (2'917 m), sur notre route vers la Turquie. Le temps est maussade et nous n'en apercevons pas même le sommet, caché dans les nuages. Notre séjour en Grèce s'achève donc sous la pluie, sur les routes et les autoroutes qui nous amènent à la frontière gréco-turque.